Quand la pandémie nous oblige à arrêter ou l’art de voir le positif
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Quand la pandémie nous oblige à arrêter ou l’art de voir le positif

On ne se le cachera pas, depuis mars dernier, la vie n’est plus la même et c’est très difficile pour beaucoup d’entre nous. C’est difficile d’être loin des siens et de ne plus avoir de contacts avec notre famille et nos amis. Nous ne sommes pas faits pour être isolé et nous avons besoin de contact humain c’est indéniable. Cependant, il y a quand même du positif derrière tout ça, je crois, et il faut prendre le temps de s’arrêter et d’en prendre conscience.

Dernièrement, lors d’une rencontre d’équipe (en visioconférence bien entendu), on nous a demandé de trouver un point positif à notre année de pandémie. Je me suis arrêtée et j’ai réfléchi à la question. Pour ma part, cette année a été majoritairement positive. Avant le confinement, j’étais en arrêt de travail depuis quelques mois déjà. J’ai été plus de 10 ans dans ce domaine et j’ai dû prendre la décision de quitter cet emploi qui ne me convenait plus et qui ne me rendait pas heureuse. Cette décision a été hyper difficile pour moi, car je devais tourner la page sur plus de 10 ans de ma vie. Je vous dirais que le plus difficile a été d’accepter que c’était la décision à prendre et de faire mon deuil. Aujourd’hui, presque 3 mois après cette lourde décision, je peux vous dire que ça été la meilleure décision de ma vie. Je suis désormais dans un travail qui me passionne et où je sens que je suis à la bonne place. Bref, sur mon X. J’ai découvert une belle grande famille; des personnes formidables, bienveillantes et dans le non-jugement.

Cette année m’a également permis de travailler sur moi, de prendre du temps pour moi, sans me sentir coupable et de redéfinir mes priorités. J’ai fait du grand ménage autant à l’intérieur de moi qu’à l’extérieur.  C’était quoi cette bibitte-là « prendre soin de soi »? Ce n’est pas égoïste ? Ça m’a pris du temps à intégrer ce concept, car depuis toute jeune, je me suis toujours occupée des autres avant de prendre soin de moi. Maintenant, j’ai compris que ce n’était pas égoïste. Au contraire, nous sommes la seule personne qui peut prendre soin de nous-même et si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place . Pour aider les autres, je dois avant tout m’occuper de moi, c’est inévitable.

L’année 2020 m’a permis de m’arrêter et de profiter du moment présent, de profiter de moments privilégiés avec ma fille et d’être dans la bienveillance envers les autres et envers moi-même. Avant le confinement, ma vie était une course où j’arrivais essoufflée et épuisée à la fin de la semaine. Aujourd’hui, j’ai l’impression de reprendre tranquillement le contrôle des rennes de ma vie.

En écoutant la radio dernièrement, j’ai pris conscience qu’on s’acharne beaucoup trop sur le négatif que sur le positif. Les animateurs discutaient des lutins de Noël et du fait que plusieurs trouvent que c’est une corvée. Est-ce vraiment une corvée? Si ça en est une, posez-vous la question suivante : pourquoi est-ce que je me l’impose ? Pour ma part, cette tradition a été instaurée avec ma fille depuis ses 2 ans et je suis éblouie de la voir si contente le matin de découvrir ce que son lutin coquin lui a joué comme tour. C’est un pur bonheur pour moi de la voir si heureuse et émerveillée devant cette magie de Noël. De mon côté, j’ai choisi de voir le côté positif des évènements et je vous dirais que la vie est tellement plus belle et plus lumineuse lorsque l’on s’attarde au positif.

Avant, on se plaignait qu’on n’avait pas le temps, qu’on était toujours pressés. Et si la pandémie nous faisait un cadeau déguisé en nous forçant justement à prendre le temps d’arrêter le temps et de revenir aux sources? De prendre le temps d’apprécier les petits moments de joie, les petits bonheurs simples ? De prendre le temps de jouer avec nos enfants ?

Je vous invite à prendre quelques minutes pour réfléchir à cette dernière année. Qu’est-ce qui en ressort de positif?

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